Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'atelier  de jojo

Chaque jour vous trouvez des tutos a realiser du monde entier. Je remercie chacune d'entre vous pour vos visites et les autres pour leurs gentils commentaires déposés.

pour les rennais

La forêt de Brocéliande est une forêt mythique imaginée par Chrétien de Troye à la fin du 12e siècle. Dans son roman arthurien le « Chevalier au lion », il invente cette forêt des merveilles en s’inspirant d’une forêt de petite Bretagne connue pour ses légendes et autres récits merveilleux, « Bréchéliant », décrite par l’écrivain normand Wace.

Avec le temps, le nom « Bréchéliant » s’est perdu. Aujourd’hui sur les cartes, on indique la forêt de Paimpont, un espacenaturel remarquable entre Ille-et-Vilaine et Morbihan, le plus grand massif forestier de Bretagne.

Malgré les siècles, les deux forêts sont restées intimement liées. Entre histoire et imaginaire, à vous de choisir... ou pas !La forêt de Brocéliande - les textes le prouvent ! - renferme le tombeau de Merlin. . Au début du 19e siècle, M. Poignand, juge au Tribunal de Montfort, en est convaincu. Il l’affirme en 1820 dans une brochure. Merlin, le conseiller du roi Arthur, celui qui succomba aux charmes de Viviane avant de se faire enfermer par la belle, a été enterré vers la fin du 5e siècle en forêt de Brocéliande dans un endroit appelé les Landelles près de Saint-Malon-sur-Mel.la forêt de Paimpont devient forêt de légendes...
Trécesson est cité dès l’an 843 mais le château actuel a été construit à la fin du 15e siècle par Jean de Trécesson, chambellan du duc Jean IV. Il resta dans sa famille jusqu’en 1773 où il passa aux mains des Le Prestre de Châteaugiron. Pendant la Terreur, le député girondin Defermon y resta caché plus d’un an. Acquis ensuite par un payeur aux armées, M. de Sivry, celui-là même qui est inhumé dans la chapelle St-Jean, il fut affecté pendant la Restauration à l’École d’Agriculture du Morbihan.
Le château de Trécesson entouré de douves est un superbe échantillon de l’architecture féodale du 15e siècle.

La Dame blanche de Trécesson

plusieurs histoires étranges se rattachent au Château de Trécesson comme « la Chambre aux Revenants » ou le « Pied d’Anon ». Mais la plus connue est celle de la fiancée de Trécesson ou Dame Blanche.
Les récits varient dans le détail mais sont d’accord sur le fond. Cette histoire énigmatique raconte qu’aux environs de 1750, par une nuit d’automne, une jeune fiancée, revêtue de ses habits de noce, fut enlevée de son carrosse par deux gentilshommes masqués. Sous les yeux d’un braconnier caché à proximité et totalement terrifié par la scène, la jeune dame fut enterrée vivante dans le jardin du château.
Le lendemain, M. de Trécesson, averti par le témoin du crime, fit exhumer la victime. Elle respirait encore, mais rendit le dernier soupir avant d’avoir pu révéler le nom de ses bourreaux. On ne sut jamais qui elle était et pourquoi ses assassins lui avaient-ils réservé un sort aussi cruel.
Dans la chapelle du château, la robe nuptiale, le bouquet et la couronne de fleurs de la jeune victime restèrent sur l’autel, exposés à tous les regards, jusqu’à l’époque de la Révolution.

 

« La maison (ou hotié) de Viviane était une sépulture de structure très originale que l’on peut dater d’environ 4500 ans avant notre ère, bien avant la venue en Brocéliande des chevaliers de la Table Ronde, de l’enchanteur Merlin et de la fée Viviane. Ce monument est également appelé Tombeau des Druides. Des fouilles archéologiques furent entreprises par Jacques Briard (CNRS) en 1982. » Mythique et fabuleuse, la discrète fontaine séduit par son charme désuet. Cachée dans la forêt de Brocéliande au-dessus du village de Folles Pensées, ses pouvoirs surnaturels sont connus depuis des siècles.

Tantôt guérisseuse,
tantôt capable de provoquer de grands cataclysmes,
elle agite l’imagination des hommes tout autant qu’elle fascine.
Ne dit-on pas qu’en versant son eau sur le perron posé à ses côtés, un formidable orage se déchaîne aussitôt sur la région.
Des générations y ont cru, et pendant longtemps s’y sont rendues en procession les années de sécheresse.
Plus romantique, Barenton, abrite aussi les amours de l’enchanteur Merlin et de la fée Viviane
.Chercher Barenton, c’est accepter de se perdre...
La quête a longtemps été une aventure hasardeuse.
Cachée dans les landes de Lambrun, la rieuse en a découragé plus d’un.
De nombreux sentiers parcourent la lande.
On a toujours l’impression de s’en approcher, et pourtant, il arrive qu’on tourne autour, voir qu’on s’en éloigne.
Aujourd’hui le balisage facilite l’approche depuis le village de Folle Pensée mais il convient de rester vigilant..
. La source se dévoile par surprise.
Quelques blocs de pierre entourent un modeste trou d’eau abrité par un taillis de chêne.
Elle peut étonner par sa simplicité, et même paraître désuète. « Barenton, comme le reste des merveilles de la forêt, ne s’offre précisément qu’aux démunis, à la passion solitaire, quête désintéressée et hors circuit
. Ceux qui abordent la fontaine comme une attraction de “Merlin Land”, et rêvent de l’apprivoiser en lui jetant des cacahuètes doréees, redescendront d’ici poussés par le Serein de Barenton, un vent mystérieux et glacé qui sent la mort. »
Il faut s’asseoir, écouter, s’imprégner des éléments, et ainsi goûter la quiétude du lieu.
Quelques bulles de gaz agîtent soudain la surface de l’eau.
La fontaine semble alors vouloir se raconter

 

Chrétien de Troyes au XIIe siècle et les romanciers du moyen-âge en ont révélé les secrets merveilleux.
Les amours de l’enchanteur Merlin qui rencontra en ce lieu Viviane.
Yvain le Chevalier au lion aux prises avec le Chevalier Noir gardien de la fontaine.
Et la magie que renferme ce gros bloc de pierre qu’on appelle le perron, sur lequel vous êtes précisément assis
On apprend alors qu’en versant dessus de l’eau puisée à la fontaine, un incroyable cataclysme (ou au moins un orage) se déchaîne dans l’heure qui suit
. La légende devint une croyance populaire.
Ainsi au XVe siècle, il fallait l’intervention personnelle du seigneur de Montfort pour que le phénomène s’accomplît.
Dans les Usements et Coutumes de la Forêt de Brécilien, on peut lire : « Joignant à la Fontaine de Belenton, y a une grosse pierre qu’on nomme le perron de Belenton, et toutes les fois que le seigneur de Montfort vient à ladite fontaine, et de l’eau d’icelle roule et mouille ledit perron, il pleut au pays si abondamment que la terre et les biens estant en icelle en sont arousés et moult leur proufitte ».
Et plus tard, ce pouvoir échut au curé de Concoret.
Pour la dernière fois, en août 1835, lors d’une sécheresse exceptionnelle, le clergé de la paroisse organisa une procession solennelle.
Le curé bénit la source, y trempa le pied de la croix et le secoua sur le perron de la fontaine.
On assure qu’une pluie abondante s’abattit alors sur la région.Versez dessus l’eau de la fontaine, et la pluie s’abattra sur vous.
On dit aussi que les propriétés curatives de l’eau de Barenton étaient connues des druides. Pendant des siècles, on baignait les enfants dans la fontaine en espérant les guérir de la rache 
. L’eau était également utilisée pour la guérison des maladies mentales.
Le nom du village de Folle Pensée viendrait de là 
. L’implantation d’un sanatorium antituberculineux fût même envisagée au début des années 30.
Enfin, au milieu du XIIe siècle, les alentours de Barenton étaient le refuge d’un étrange personnage, Éon de l’Étoile.
Le « prophète de l’apocalypse » y rassemblait ses disciples.
Pendant quatre années, il agita la contrée et y laissa une rumeur de sorcellerie.
C’est à cette époque que la petite chapelle édifiée non loin de la fontaine fût détruite.
A l’évidence, il ne faut pas se fier aux apparences
. A Barenton, on n’est jamais vraiment seul
. La discrète fontaine est toujours là, éternelle, fabuleuse, n’offrant ses richesses qu’à ceux qui veulent bien s’y attarder
. Et c’est bien ainsi..

 

j adore ces contes et j aime rever et vous?

 

Brocéliande.

Quand la réalité devient mythe.
A force d’entendre parler d’imaginaire, d’enchanteur et de légendes ; on finit par croire à ce qu’on ne voit pas.
Le rêve se cache dans la forêt, au bord de l’eau ou sur les landes.
C’est vrai, tout existe,
c’est là, si l’on regarde de la racine au sommet des arbres,
là tout autour, au creux des mains, sur le visage et dans les voix des êtres cultivant ce pays descendu des bois.
Alors, prenant le souffle d’une île accrochée à la terre, une sombre rafale orgueilleuse et brûlante nous ouvre enfin la porte du sanctuaire, ce nom coloré du mystère de l’amour, de la passion,
Brocéliande.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Tu me donnes envie de vacances...
Répondre
N
un superbe reportage !!!!*<br /> bizzzzzzzzzzzzzz
Répondre
@
j'y suis allée<br /> c'est impressionnant et on ne peut s'empêcher de penser que c'est peut-être &quot;réalité&quot;<br /> et c'est splendide<br /> pour qui irait, ne pas rater la chapelle et préférer la visite avec un guide
Répondre
M
J'aime beaucoup, merci de l'avoir partagé avec nous<br /> Bisous
Répondre
B
un grand merci!!
Répondre
C
merci pour ce récit mêlant imaginaire et infos.<br /> Bises
Répondre