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L'atelier  de jojo

Chaque jour vous trouvez des tutos a realiser du monde entier. Je remercie chacune d'entre vous pour vos visites et les autres pour leurs gentils commentaires déposés.

ST MICHEL

À l'origine, il était connu sous l'appellation de mont Tombe. Il devait s'y trouver une pierre ou un monument mégalithique destiné à un culte païen, qui sera vraisemblablement remplacé par un premier oratoire en l’honneur de l’archange saint Michel à partir de 709

Le Mont était rattaché depuis la formation des circonscriptions ecclésiastiques au diocèse d'Avranches, en Neustrie,

En 867, le traité de Compiègne attribua le Cotentin, ainsi que l'Avranchin (bien que ça ne soit pas clairement stipulé), au roi de Bretagne, Salomon. L'Avranchin, tout comme le Cotentin ne faisaient donc pas partie du territoire normand concédé au chef viking Rollon en 911 – le mont Saint-Michel restait breton, bien que toujours attaché au diocèse d'Avranches,

lui-même dans l'antique province ecclésiastique de Rouen,

dont la ville principale était aussi devenue capitale de la nouvelle Normandie.

Il l'était encore en 933 lorsque Guillaume Ier de Normandie récupéra l'Avranchin, dont la frontière politique se fixa transitoirement à la Sélune,

fleuve côtier qui se jetait à l'est du Mont.

Des Bénédictins issus des abbayes de Saint-Taurin d'Évreux, et de Saint-Wandrille s'y établissent en 966, selon le souhait du duc de Normandie Richard II. L'église préromane est construite à cette même période

Quoi qu'il en soit,

le Mont-Saint-Michel aura été breton de 867 à 1009, de manière géopolitique, sans jamais avoir été intégré à l'archidiocèse de Dol,

de même, la fondation d'un collège de chanoine par l'évêque d'Avranches dès le viie siècle, le choix de saint Michel comme saint protecteur de l'empire par Charlemagne,

puis les donations de Rollon pour restaurer la collégiale et enfin sa conversion en abbaye bénédictine en 966 par une communauté de moines

issue des abbayes de Saint-Wandrille, de Jumièges et de Saint-Taurin d'Évreux,

toutes situées en Normandie,

indiquent clairement l'appartenance permanente du Mont à la sphère d'influence de l'église franque puis normande,

distinctes de l'église bretonne,

ce qui rend la question de la localisation géographique exacte plutôt secondaire.

La limite officielle entre la Bretagne et la Normandie est désormais fixée indépendamment de la localisation d'un cours d'eau – et précisément à 4 km à l’ouest, au pied du massif de Saint-Broladre.

 

Le pèlerinage du mont Saint-Michel est attesté au ixe siècle et il est vraisemblable que les miquelots trouvent à cette époque le gîte et le couvert dans l'une des auberges du village, apparues pour les accueillir au pied du mont. Le village s'est ainsi développé à l’ombre de son abbaye médiévale, grandissant au tournant de l'an mille grâce à la protection des abbés bénédictins

Un chemin de fer fut aménagé dès le début du xxe siècle pour desservir le mont.

.1900

 

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M
Merci pour cette belle page d'histoire...Il faudrait que j'y retourne un jour (hors saison !). Bises
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