À l’époque victorienne, les cheveux d’une femme étaient considérés comme une partie très importante de son apparence.
Ils reflétaient son statut et sa féminité Les femmes étaient censées laisser pousser leurs cheveux très longs, car on croyait que leur chevelure était leur « couronne de gloire »
Avoir de longs cheveux permettait de créer de grandes coiffures élaborées sans avoir besoin de postiches.
Même les femmes aux cheveux très longs gardaient souvent les cheveux tombés lors du brossage pour fabriquer des « coussins » appelés rats, faits de vrais cheveux, afin d’ajouter du volume à leur coiffure
L’expression « lâcher ses cheveux » vient de cette époque. Ce n’était pas qu’une simple métaphore : les femmes ne détachaient leurs cheveux qu’à la maison, généralement le soir, et seuls leurs maris ou leurs domestiques les voyaient ainsi.
En public, les femmes respectables portaient toujours les cheveux attachés.
Les peintures et publicités montraient souvent des femmes aux cheveux longs et dénoués, mais cette image n’était réservée qu’à l’art ou à la séduction, pas à la vie réelle.
Les jeunes filles pouvaient garder les cheveux détachés jusqu’à environ 15 ou 16 ans, après quoi elles devaient commencer à les relever
Les femmes représentées avec les cheveux lâchés étaient souvent des actrices ou des modèles, utilisées pour évoquer la beauté et la romance.
À cette époque, ces images paraissaient très osées.
Chez les classes aisées, la chevelure devenait un symbole de beauté et même d’attraction sexuelle.
Pour les femmes plus pauvres, il était difficile d’entretenir de longs cheveux à cause des maladies et des conditions de vie précaires, alors beaucoup vendaient leurs cheveux pour gagner un peu d’argent
La propreté était une règle essentielle : les cheveux devaient toujours paraître nets, brillants et bien entretenus. Les coiffures étaient pensées pour s’harmoniser avec la silhouette féminine et créer un équilibre esthétique parfait.