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27 Juillet 2018
C'est sans doute l'Espagnol
Josep Brunet y Bellet qui a proposé le premier, à la fin du XIXe siècle
, l'hypothèse la plus crédible quant à l'origine des dames en tant que telles
: celles-ci seraient nées au Moyen Âge de la transposition du jeu
alquerque de doce (« mérelles de douze »)
sur un échiquier, en y associant la promotion du pion
. Par là, l'historien espagnol s'opposait à ceux qui voyaient dans les dames une simplification des échecs.
Les mérelles de douze
se jouaient sur un tablier fait de 5 lignes horizontales
et de 5 lignes verticales entrecroisées
et traversées de diagonales dans les deux sens .
Les pions, au nombre de 12 par joueur
, se déplaçaient sur les intersections,
offrant ainsi 25 positions (cases) possibles.
Ce jeu bien connu en Espagne est décrit en détail dans le célèbre Livre des jeux du roi Alphonse X de Castille (1283).
L'historien des échecs Harold Murray devait par la suite adopter le point de vue de Brunet y Bellet en y greffant ses propres trouvailles
il affirme que le jeu est né au XIIe siècle, probablement dans le sud de la France.
il rappelle que le nom de dames a été emprunté au nom de la dame aux échecs, d'abord nommée fers ou fierge,
puis dame à partir du XIVe siècle
. Murray décrivait ainsi la naissance des dames :
« Sans conteste l'un des ancêtres étaient les échecs,
qui ont fourni le tablier et le nom des dames,
fers aussi longtemps qu'il fut utilisé aux échecs, puis son successeur en français dame
et, après la disparition de la forme médiévale des échecs, les termes peón en espagnol, pion en français et pedina en italien.
L'autre ancêtre paraît bien être l'alquerque, qui a fourni le nombre de pions et le mode de capture. » Ce « jeu de fierges », suggéré par Murray et que documentent cinq références seulement avant 1500, est néanmoins fort discuté